Affichage des articles dont le libellé est montage simple. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est montage simple. Afficher tous les articles
24/01/2015

Alarme simple

Alarme simple 

Généralités


Alarme Auto simple : SW0 ouvert met en marche l' alarme , les contacts de portes SW1 à SW4 sont normalement fermés , pour sortir de la voiture vous avez quelques secondes déterminé par R1 , C1 ; ensuite si l' on  ouvre une des portes il a 3 secondes R2 , C2 pour actionner SW0 avant que le relais ne déclenche une alarme ; une fois le relais déclenché le fait de fermé les portes n' arrêteront pas l' alarme , seul SW0 en position fermé coupe l' alarme .( Le contact SW0 peut être un shunt sur une prise DIN )


Aspects Techniques

  • Tension d'alimentation : 12V
  • Sortie : Contacts relais 12V
  • Contact SW0 caché pour coupure ou shunt avec une prise sur tableau de bord
  • Utilisation du 555







Nomenclature


Désignation
Quantité
Référence
Description
Résistances                 470 k
                                  1M
                                  10 k
1
1
1
R1
R2
R3
 470k 1/4 W (jaune ,violet ,jaune)
 1M ohms ( noir marron vert )
 10 k ( noir marron orange )
Condensateurs           10 µF
                                  3,3 µF
                                  10 nF
1  
1
1
C1
C2
C3
  
Circuits  NE555      2 IC1 ,IC2   
Diode 1N41481D1  
Transistor 2n20971Q1 
Relais 12 V1R2 R inv.
Support fusible fil AUTO1  
Fusible 1A1  
CI1PCB VO01     
Nomenclature VO01M1.PDF

Boîtier


Boîtier recommandé :

Prix de revient




 DossierType
Cliquez
Format
Taille
VO01 Complet Tous les fichiersVO01.ZIP 

 


Options


DocumentationCliquezFormatTaille
NE 555NE555.PDF121 Ko

07/09/2014

Circuits imprimés Arduino



Arduino est un système composé d'un circuit imprimé et d'un logiciel permettant de créer des petits ordinateurs capable d'effectuer des tâches diverses (robotique, domotique ...). Ce projet à l'avantage d'être en grande partie open-source, ce qui permet d'adapter le circuit imprimé si nécessaire (seul certains composants ne sont pas en open-source). Cette stratégie permet d'avoir une carte à bas coûts (environ 25€) qui dispose d'une large communauté
.
21/06/2014

convertisseur analogique numérique flash

convertisseur analogique numérique flash

Convertisseur parallèle (dit Flash)

 

Les convertisseurs parallèles (flash en anglais) sont les plus rapides. Le principe est de produire 2N-1 tensions analogiques au moyen de 2N diviseurs de tensions qui alimentent 2N -1 comparateurs parallèles. Un bloc logique combinatoire relié à ces comparateurs donnera le résultat codé sur N bits en parallèle. Les convertisseurs Flash ont des temps de conversion inférieurs à la microseconde mais une précision assez faible (de l'ordre de la dizaine de bits). Ces convertisseurs sont souvent très chers et nécessitent une grande puissance. Par exemple, un convertisseur analogique analogique-numérique Maxim MAX104 de 8 bits utilisant un convertisseur parallèle de l’ordre de la nanoseconde nécessite 255 comparateurs et coûte environ 900 € en 2012.


 

20/03/2014

Circuit multiplieur | Multiplieur de tensions

  circuit multiplieur


Les AOP sont supposés idéaux, en régime linéaire (V+ = V-).
Tout d'abord, voici le schéma bloc du principe de fonctionnement (cliquez pour agrandir):

 

En simplifiant les expressions des tensions, on voit que les deux tensions d'entrée V1 et V2 passent chacune par un amplificateur logarithmique, ce qui nous donne deux tensions en logarithme népérien à l'entrée d'un sommateur inverseur. La sortie de ce dernier est une somme de logarithme, autrement dit le logarithme du produit des tensions d'entrée. Le tout est envoyé dans un amplificateur exponentiel, qui nous donne l'opposé du produit : -V1.V2 en sortie. Il suffit pour finir de passer par un amplificateur inverseur de gain -1 pour obtenir le produit : Vs=V1.V2
Une réalisation électronique basique est la suivante (sachant qu'il existe aujourd'hui de nombreux circuits intégrés qui réalisent bien mieux la multiplication):




Tout les AOP fonctionnent en mode linéaire, il ne s'agit que de l'assemblage suivant un ordre précis des montages de base. Ce type de montage arrive facilement à ses propres limites physiques, la sortie des AOP ne pouvant pas dépasser excéder la plage +15V/-15V. L'opération 2 V * 3 V = 6 V est possible, mais pas 10 V * 8 V !


  • Circuit multiplieur | Multiplieur de tensions
04/03/2014

montage électronique simple led - Commande simple de LED

 Animation LED - Montage a LED


Commande simple de DEL (Diode ElectroLuminescente):

 


Les deux schémas ci dessous permettent de commander une diode électroluminescente (DEL en français, LED en anglais).

Schema commande de LED avec transistor NPN

Schéma avec transistor bipolaire NPN


Schema commande LED avec transistor PNP

Schéma avec transistor bipolaire PNP


Pourquoi utiliser un transistor au lieu de commander directement la DEL : déjà pour le courant consommé par la DEL. L’organe de commande ne pouvant pas toujours générer le courant nécessaire.

Ensuite la tension V peut être différente de la tension de sortie de l’organe de pilotage.
Quelle est la différence entre les 2 schémas :

Les 2 commandes sont inversées : un état bas sur la base du transistor bipolaire NPN fera que la DEL sera éteinte. Le même état bas sur la base du transistor PNP fera que la DEL sera allumée. Inversement, un état haut sur la base du NPN allumera la DEL, et le même état sur le PNP l’éteindra.

Comment dimensionner les composants du premier schéma :


commande LED dimensionnement

On part du fait que le transistor bipolaire est passant et fonctionne en régime saturé : la tension entre le collecteur et l’émetteur est VSAT (donné par le constructeur du composant).

La tension VDEL est la tension de chute à l’état passant de la DEL : elle est aussi donnée par le fabricant du composant.
D’où l’équation suivante :


Equation tension LED

VR2 = R2 x IDEL d’après la loi d’Ohm


Equation resistance commande LED


Exemple : nous voulons avoir un courant de 2mA dans une DEL de 2V de chute de tension. Le transistor bipolaire utilisé possède un VSAT de 0.2V. La tension d’alimentation V est de 5 Volts.

On en déduit R2 = 1400 Ohm.

Remarque importante : toutes les grandeurs que nous venons de voir varient en fonction de la température et en fonction de la dispersion des composants.

Pour information, R1 sert à limiter le courant dans la base du transistor NPN. Il faut néanmoins veiller à ce que le courant de base soit suffisant pour saturer le transistor.

Puissance dissipée :
Dans le transistor : P ~= VSAT x I = 0.2 x 2mA = 0.4mW
Dans la DEL : P = VDEL x IDEL = 4mW
Dans la résistance : P = R x IDEL² = 5.6mW
On voit ainsi que pour dissiper 4mW utile dans la DEL nous avons usé 5.6+0.4+4 = 10mW.


Google considère que ça parle de :

  • Commande simple de LED
  • montage électronique simple led
  • Animation LED - Montage a LED


25/02/2014

Montage d'un Diviseur De Tension - Montage Électronique

Réaliser le diviseur de tension

A qui est adressé ce cours?

Ce cours est adressé à tous les débutants en électronique et à tout ceux qui souhaite réaliser eux-même un premier montage électronique même sans avoir de connaissance particulière. Toute personne de 7 à 77ans qui souhaite mettre au point un montage électrique facile, peux suivre les différents tutorial dans le but de mettre au pont un diviseur de tension.
Chacune des étapes et des petites choses à savoir sont expliqué dans ces petits cours. Certes, pour ceux qui s'y connaissent un peu en électronique cela peut paraitre un peu trop simple, mais c'est suffisament expliqué pour que personnes ne soit perdu.

Montage qui va être réalisé

Le montage qui va être réalisé est un diviseur de tension. Dès à présent je vous invite à consulter le cours d'électronique qui présente les bases de l'électronique et dans lequel il y a un petit cours sur le pont diviseur de tension.
Il convient de savoir que le montage utilise seulement deux résistances et se présente sous la forme suivante:
pont diviseur de tension

Intérêt de ce montage

En fonction de la valeur des résistances qui sont utilisées, la tension "Va" peut changer de valeur. Quoi qu'il en soit elle est toujours inférieur ou égale à la tension d'entrée qui est Vcc.
Ce type de montage peut vous être utile le jours où vous devrez utiliser une source d'alimentation de 5V alors que vous n'avez qu'une pile de 9V sous la main.
En consultant le cours qui présente les bases de l'électronique, vous pouvez découvrir la formule qui permet de déterminer la valeur de la tension de sortie de ce montage. A l'aide de cette formule, il est possible de calculer que la tension est divisé par deux lorsque les deux résistances sont de même valeur (faites le calcul avec deux résistance de 10k, vous verrez)

Matériel à utiliser

 

Ce premier petit cours va vous expliquer tout le materiel nécessaire pour mettre au point le montage du diviseur de tension. Cela permet de commencer en douceur et de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité. En effet, certains n'ont pas du matériel basique, il est par conséquent nécessaire de faire un petit briefing sur ce qu'il faut avoir (ou ce qu'il faut acheter).
Il est possible de classer en deux catégories tous les objets nécessaire:
  • L'équipement de l'électronicien (pince coupante, multimètre, ...)
  • Les composants nécessaire pour le montage (pile 9V, résistance, ...)
Je vais donc classer tous les objets à l'aide de ces catégories, dans les paragraphes qui suivent.

Liste du matériel utile à un électronicien

Plaque d'essai

La plaque d'essai n'ai pas toujours connu des électroniciens débutant, pourtant c'est un outil indispensable une fois que l'ont veux faire des petits montages. Grâce à une plaque à essai il est possible de faire un montage sans être obligé de créer un circuit imprimé.
plaque d'essai
Dans notre cas, la plaque d'essai va permettre de placer les composants dans le but de respecter le schéma de montages.

Pince coupante

La pince coupante est extrèmement importante dans le monde de l'électronique. A chaque fois qu'il faut couper une patte de composant qui dépasse ou pour couper un fil, on est ravi de pouvoir compter sur cet outil.
pince coupante
Pour réaliser un diviseur de tension, on aura besoin d'une pince pour couper un fil et éventuellement couper les pattes des résistances (vous verrez ça tout à l'heure).

Pince à dénuder

Dans la série des pinces, il y a aussi la pince dénuder qui trouve son utilité à chaque fois qu'il faut utiliser un fil. En général les fils permettent de relier deux points, mais ils sont gainer et cette pince permet de dénuder une partie du fil assez facilement.
pince à dénuder
Vous verrez plus tard, que pour faire les choses bien je vous recommanderais d'utiliser un fil. Il faudrat le dénuder, par conséquent cette outil sera utile.

Multimètre

Pour finir, je recommande à tout électronicien qui se respecte d'avoir un multimètre. C'est primordiale pour tester une piste, connaitre un niveau de tension, savoir la valeur exact d'une résistance, ...
multimètre
Pour ce montage, le multimètre va vous servire à vérifier le niveau de tension en entrer et en sortie du pont diviseur.

Liste des composants pour ce montage d'un Diviseur De Tension

Pile 9 volts

En général, un montage électronique existe parce qu'il y a une source de tension. La pile neuf volts trouve alors sont utilité s'il faut réaliser un petit montage facile.
pile 9v
Pour notre montage, je recommande d'utiliser une pile 9V, mais il est aussi possible d'utiliser une autre pile. Le seul problème c'est qu'il vous faudra trouver une bonne connectique si vous souhaitez faire quelque chose de propre.

Connecteur pile 9V

Je vous recommande d'utiliser un connecteur de pile 9v de ce type pour réaliser ce montage. C'est assez utile parce que les fils peuvent être branché sur la plaque à essai facilement.
connecteur pile neuf volts
Vous remarquerez aisément qu'il faudra peut-être dénuer les fils (d'où l'utilité de la pince à dénuder).

2 résistances

Le coeur de ce montage réside dans les résistances. Il convient d'avoir au moins deux résistances pour pouvoir réaliser ce montage. A titre d'exemple, j'utilise deux résistances de 10k ohms.
deux résistances
Vous pouvez réaliser ce montage avec des résistances d'autres valeurs. A vous d'adapter en fonction de vos envie (ou des résistances que vous avez sous la main).

Un fil

Pour finir, je recommande d'utiliser un morceau de fil dans le but de faire une connexion. Ce n'est néanmoins pas obligatoire, mais en l'utilisant votre montage sera plus esthétique et vous prendrez directement de bonne habitude.
fil noir
Dans cet exemple ce fil est noir, mais vous pouvez utiliser un morceau de fil d'une autre couleur si vous le souhaitez.

Faire attention sur le choix du fil

Faites attention lorsque vous achetez du fil. Il ne faut pas se procurer n'importe quoi.
Il y a en règle général deux types de fil: le monobrin et le multibrin. Pour notre application je vous suggère le fil monobrin.
Vous verrez la différence en le dénudant:
  • Fil multibrin: a l'intérieur il y a plein de petit fil qui forme un gros fil. Le problème c'est que c'est dur à enfoncer sur la plaque d'essai.
  • Fil monobrin: a l'inverse du multibrin, il n'y a qu'un seul fil à l'intérieur. C'est par conséquent beaucoup plus facile à mettre en place sur la plaque à test.
Pensez aussi à vérifier le diamètre des fils que vous achetez (surtout lors d'une commande sur internet, pour éviter les mauvaises surprise).

Réaliser le diviseur de tension

Ce cours permet de réaliser une bonne fois pour toute le montage du pont diviseur. Il explique étape par étape les branchements nécessaire pour mettre au point ce montage, les débutants pourront ainsi comprendre la méthodologie à effectuer lors de la création d'un montage.

Rappel du montage

Pour bien se souvenir, je vous donne une seconde fois le schéma de montage nécessaire pour créer ce montage électronique:
pont diviseur de tension

Placer les composants

Il a été expliqué dans un cours précédent que les sources de tensions doivent être connecté aux rangés vertical situé sur la gauche de votre plaque à test. Selon le type de plaque à essai que vous avez acheté, cela peut bien évidemment changé (normalement il y a une anotation particulière symbolisé par "+" et "-" ou alors par "Vcc" et "GND").
Je vous suggère de commencer à placer les résistances sur la plaque de manière à essayer de respecter le schéma de cablage. Il faut savoir, que les sources de tension sont généralement placé une fois que tout le montage est opérationnel, si une mauvaise manipulation as été effectué, ça évite de faire des bétisses.
Voici ci-dessous les étapes que je vous recommande suivre pour réussir à mettre en place ce montage:
  1. Placer la première résistance: Pour économiser un fil, vous pouvez brancher une patte de la première résistance, directement sur la rangé vertical à gauche. La seconde patte doit alors être branché sur une autre rangé: connectez-là à n'importe quel autre rangé horizontale.
  2. Placer la deuxième résistance: La première patte doit être connecté sur la même rangé que la deuxième patte de la première résistance (ou alors il faut un fil pour relier ces deux pattes). Une fois que c'est fait je vous suggère de branché la patte restante sur une rangé libre.
  3. Faire la liaison avec la masse:
    1. Prendre un petit fil monobrin et le dénuder sur environ 5 à 7mm.
    2. Insérer un bout de ce fil sur la rangé vertical symbolisé par un "-" (cela symbolise la masse commune).
    3. Insérer la deuxième partie du fil sur la deuxième patte de la deuxième résistance.
  4. Ajouter la source de tension:
    1. Dénuder les fils du connecteur de la pile 9V sur environ 5 à 7mm.
    2. Connecter la pile 9V sur son connecteur
    3. Insérer le fil rouge du connecteur sur la rangé verticale de la plaque à essai symbolisé par un "+".
    4. Insérer le fil noir du connecteur sur la rangé verticale de la plaque à test symbolisé par un "-".
Si vous avez réussi à branché convenablement le montage, je vous félicité. Quoi qu'il en soit, voici une petite photo du montage ressemblant à ce que vous devez avoir:
Montage diviseur de tension

Correspondance avec le schéma

Je tiens à rappeler que ce montage est exactement le même que le schéma donné au début du cours. Pour ceux qui ont du mal à voir la correspondance, j'ai fais une petite explication à l'aide de la photo précédente. J'ai mis en valeur les différents fils dans une image animé:
Schématique du montage diviseur de tension
  • Partie en rouge: Fil qui correspond à la source de tension. Pour faire la correspondance avec le schéma, il est possible de dire que le fil rouge c'est "Vcc".
  • Partie en vert: C'est la sortie du schéma. C'est à partir de cet endroit qu'il y a Va. Autrement dit, la nouvelle tension qui est crée est disponible à cet endroit.
  • Partie en bleu: Toute cette partie c'est ce qui correspond à la masse.

 


02/02/2014

Un récepteur simple pour débutants - sur la bande amateur des 7 MHz

Le moindre récepteur couvrant ces fréquences coûte cher. Vous pourrez, avec cet appareil simple mais performant, écouter la bande des 7 MHz, les 40 mètres, une des bandes les plus fréquentées, pour environ 15 € ! Autant dire rien ! J. P.


Le récepteur est destiné aussi bien au radioamateur chevronné, qui désire renouer avec le bricolage et avoir un petit récepteur d'appoint, qu'au débutant désirant faire ses premières armes, et je pense notamment aux scolaires, qui après avoir monté le "traditionnel" variateur de lumière des classes de troisième des collèges, veulent réaliser quelque chose de beaucoup plus passionnant. Ceci m'amène à ouvrir une parenthèse. En effet, les schémas de petits récepteurs sont nombreux, mais souvent trop simples, mal adaptés car copiés tels quels les uns sur les autres, et cela amène souvent le débutant à l'échec. Et quand un montage fonctionne mal ou pas du tout, le débutant sera déçu, le mettra de côté, et n'y touchera plus jamais. Le résultat sera à l'opposé du but recherché, on aura réussi à dégoûter un jeune de l'électronique appliquée.
Bien sûr, le récepteur décrit ici ne prétend pas éviter l'échec, car une mauvaise soudure ou un mauvais composant au mauvais endroit y mène aussi, mais il a le mérite de fonctionner parfaitement et d'être l'aboutissement de nombreux essais effectués sur différents montages. Il a fallu se mettre à la place du débutant, et chercher les raisons des échecs possibles. Il est donc impératif de serrer le budget en utilisant au maximum des composants bon marché et peu fragiles et en trouvant un fournisseur qui les vendra, ainsi que le circuit imprimé, au plus juste prix.
Il faut aussi éviter une implantation trop serrée des composants pour réduire les possibilités d'erreurs au montage et faciliter les éventuels remplacements de composants mal montés.
Et pour terminer, il faut proposer un montage qui fonctionne (même avec une petite pile de 9 volts ordinaire) tout en étant parfaitement reproductible quels que soient les types de composants.

Schéma du récepteur 7 MHz.

Description
La description qui va suivre est avant tout destinée au néophyte. Elle va peutêtre l'effrayer un peu, mais elle est nécessaire pour la compréhension du montage, par contre non indispensable à sa réalisation. Cette description se voudra en termes simplistes, que les chevronnés me pardonnent...
Ce petit récepteur est du type "à conversion directe", c'est-à-dire que la fréquence de l'oscillateur local du récepteur est réglée à peu de choses près sur la fréquence de réception. Le mélange de ces deux fréquences nous donne des signaux se trouvant dans la gamme des signaux "basse fréquence".
Il suffit d'amplifier ces signaux, tout en les filtrant, pour les rendre audibles dans un casque ou un petit haut-parleur. Le seul inconvénient de ce système par rapport à un récepteur classique est qu'on entend les deux bandes latérales d'un signal. Mais ceci n'est qu'un inconvénient mineur, vu la simplicité du montage. En plus, l'oreille humaine est capable de faire une excellente sélection des signaux. D'ailleurs la qualité de réception en surprendra plus d'un.
Mais voyons plus en détail le schéma du récepteur. Le signal haute fréquence issu de l'antenne traverse le condensateur C1, qui, par sa faible valeur, a pour but de réduire le niveau des signaux très puissants issus de la bande des petites ondes. Ceux-ci, surtout si vous habitez à proximité d'un de ces émetteurs, pourraient en effet saturer le circuit intégré IC1, ce qui a pour effet de per turber le fonctionnement correct du récepteur. De même, à côté de la bande radioamateur des 40 mètres, se trouve une bande radiodiffusion très active, surtout le soir, avec des émetteurs très puissants, qui eux aussi pourraient venir perturber notre récepteur. Pour y remédier, il suffit de diminuer le gain à l'aide du potentiomètre "Pot1", ce qui a pour effet de diminuer beaucoup plus efficacement le signal perturbateur que le signal que nous voulons entendre. Ce dernier traverse ensuite un filtre passe-bande (L1, C2 et CV1) qui, comme son nom l'indique, favorise la bande que nous voulons écouter, avant d'être appliqué au circuit mélangeur-oscillateur NE612 (IC1). Celui-ci est alimenté par une tension de 5 volts stabilisée par le circuit régulateur de tension 78L05 (IC3). La fréquence de l'oscillateur local est déterminée par les composants C8, C9, CV2, L2 et D1. D1 est une diode "varicap", c'est-à-dire que sa capacité varie en fonction de la tension appliquée à ses bornes.
En clair, nous allons faire varier cette tension à l'aide du potentiomètre "Pot2" pour explorer toute la bande.
Le potentiomètre "Pot3" servant, quant à lui, de réglage fin, ce qui permet de se régler plus facilement sur un signal. Cette solution a été choisie pour éviter l'achat d'un potentiomètre multitours, très onéreux, surtout pour un jeune. Mais revenons à notre signal utile. Celui-ci a été transposé, dans IC1, en basse fréquence (BF). Issu de 4 et 5 de IC1, il traverse une cellule de filtrage BF (C11, R2, C14), qui a pour rôle de diminuer les fréquences aiguës au-dessus de 3 kHz, non indispensables et qui rendraient l'écoute pénible.
C12 et C13 sont des condensateurs d'isolement pour les tensions continues.
La liaison entre IC1 et le circuit amplificateur BF LM386 (IC2) est symétrique, ce qui augmente un peu le nombre de composants, mais a surtout l'avantage de réduire les signaux non désirables et, en plus, d'augmenter le gain des signaux utiles (6 décibels... pour les connaisseurs).
Le circuit amplificateur IC2 a son gain réglé au maximum (46 décibels) par l'emploi du condensateur C16 (valeur maximum).
Ceci est nécessaire pour un récepteur de ce type si on veut bénéficier d'une écoute confortable.
R6 et C17 servent à réduire le bruit blanc généré par la grande amplification de IC2, on appelle cela un circuit "anti-hiss". R7 et C18 empêchent IC2 d'entrer en oscillation si l'impédance du haut-parleur utilisé est trop faible.
R5 et C15 sont là pour la même raison, suivant le type de pile utilisée. En effet, certaines piles ayant une résistance interne trop faible amènent IC2 à entrer en oscillation. Avec ce système vous pourrez utiliser n'importe quelle pile, même si elle n'est plus de première jeunesse. C19 est un condensateur d'isolement pour la tension continue présente en 5 de IC2. La BF, elle par contre, le traverse aisément pour enfin arriver au jack stéréo J2.
Pourquoi utiliser un jack stéréo ? Pour une raison de coût bien sûr. Chacun a chez soi un casque de Walkman : eh bien, il fait parfaitement l'affaire et son connecteur est stéréo. De même, nombreux sont ceux qui ont un ensemble de haut-parleurs pour ordinateur. Cela marche à merveille, et le connecteur est également stéréo. Mais vous pouvez aussi, si votre budget le permet encore, acheter un petit haut-parleur de 8 ohms et l'intégrer à votre boîtier.
La diode D2 sert à protéger le montage contre toute inversion de polarité involontaire lors du branchement de la pile.

Vue sur le récepteur 7 MHz monté.
Bien aéré pour un montage facile mais impossible de faire plus simple !


Le circuit imprimé à l’échelle 1.

Schéma d’implantation des composants.

Vue sur la self L1.
Remarquez les 4 spires bobinées par-dessus les 22 spires.


La mise en place des composants ne posera aucun problème. Toutefois,
par mesure de prudence, les circuits intégrés sont montés sur supports.


Le récepteur fini, prêt à passer à l’écoute.
De belles nuits blanches en perspective !


Montage
Le support le mieux adapté est, notamment pour les débutants, le circuit imprimé. Celui-ci est disponible chez le fournisseur cité dans l'article.
L'implantation des éléments sur le circuit n'est pas compliquée, il suffit de se référer au schéma d'implantation et aux photographies.
Pour le montage, il est nécessaire de rappeler quelques conseils utiles, la réussite étant à ce prix. Utiliser un fer à souder de 40 watts maximum équipé d'une panne fine. La soudure sera de préférence à 60 % d'étain. Bien vérifier les composants, les repérer et les trier (il est plus facile de souder que de dessouder !) avant de les monter.
Commencer par les plus petits pour finir par les plus gros, ce qui est logique. Prévoir des supports pour les circuits intégrés IC1 et IC2, sur tout pour le NE612, celui-ci suppor tant mal les courts-circuits entre pattes. Il sera ainsi plus facile de les changer après d'éventuelles manipulations douteuses.
Les condensateurs chimiques ont un sens de montage qu'il faut impérativement respecter (+ et –), sinon ils peuvent exploser à la moindre inversion.
Bien faire attention au montage des circuits intégrés, il y a un sens, renseigné sur le schéma d'implantation.
Les potentiomètres se montent directement sur la platine.
Les selfs ne sont pas difficiles à réaliser (voir photo). Il ne faudra pas oublier de dénuder les extrémités des fils émaillés après la réalisation des bobines, pour pouvoir les souder.
Attention à ce qu'il n'y ait pas de courtcircuit entre l'enroulement primaire et secondaire de L1. Et sur tout bien repérer le branchement des deux enroulements (voir schéma). La platine pourra être montée dans un petit boîtier, de matière quelconque. La fixation se faisant par les potentiomètres ou (et) les trous prévus. Ne pas oublier de relier l'entrée antenne à une prise coaxiale (J1), ainsi que la sortie BF au jack stéréo (attention à la position des fils de masse !). L'alimentation pourra se faire au moyen d'une petite pile de 9 volts avec son clip de branchement. On peut également, pour plus d'autonomie, brancher en série deux piles de lampe de poche de 4,5 volts. Libre à chacun d'alimenter selon ses préférences.

Réglages
Pour faire fonctionner le récepteur, il faudra bien sûr une antenne. Pour les premiers essais, un fil gainé de 0,75 mm carré (facilement trouvable dans les grandes surfaces) tendu, long de 4 à 5 mètres, pourra déjà faire l'affaire, même si l'ensemble n'est pas très adapté au point de vue impédance.
Il est évident qu'une antenne plus longue donnera de meilleurs résultats, surtout si elle est accordée sur la gamme de fréquences à recevoir (fil de 10 mètres par exemple). Si le montage a été correctement réalisé, le récepteur doit fonctionner dès la première mise sous tension. Il peut être réglé sans appareil de mesure. Mais avant tout, il faut bien revérifier l'implantation de tous les composants, on ne le répétera jamais assez. Les circuits intégrés IC1 et IC2 auront été placés sur leurs supports en dernier, en faisant bien attention à leur sens de placement.
Les réglages se feront de préférence de jour, quand le trafic radioamateur est très intense sur cette bande. Eviter la nuit pour ces premiers essais.
Brancher l'antenne au récepteur. Le fil tendu pourra être muni à son extrémité, qu'on n'oubliera pas de dénuder, d'une fiche banane mâle. Celle-ci s'enfiche d'ailleurs très bien dans la prise coaxiale SO239. Par la suite, et pour de meilleurs résultats, on pourra toujours brancher une antenne digne de ce nom, avec une descente en câble coaxial muni de son connecteur adéquat.
Brancher le casque ou le hautparleur dans le jack stéréo, et mettre sous tension.
Placer CV1 à moitié de sa capacité. Puis P1 et Pot1 à fond dans le sens des aiguilles d'une montre. Pot2 et Pot3 seront placés à mi-course. Régler très doucement CV2 avec un tournevis isolé jusqu'à entendre une ou plusieurs stations radioamateur en phonie ou en morse. Puis régler CV1 au maximum de réception de ces stations. Si la réception est trop forte, ou perturbée par une station radiodiffusion qu'on entend sur toute la plage de réception, il faut diminuer le gain avec Pot1. Votre récepteur est prêt pour les premières écoutes. Avec Pot2 vous recherchez les stations à écouter, et avec Pot3 vous disposez d'un réglage fin permettant de se régler sans effort. Le réglage "pifométrique" est terminé et pourra convenir à tout débutant sans moyens de mesures.
Si on veut étaler toute la bande, et seulement la bande sur toute la course de Pot2, il faut disposer d'un générateur HF ou d'un récepteur de trafic. Le débutant peut alors se rendre dans un club radioamateur (il y en a en général dans toutes les régions) et se faire aider.
La procédure de réglage est alors très simple et très précise. Il suffit de raccorder l'entrée antenne au générateur, de régler ce dernier sur 50 microvolts de sortie. Placer Pot2 à fond dans le sens des aiguilles d'une montre, le générateur sur 7 100 kilohertz et chercher le signal avec CV2.
Puis Pot2 dans le sens contraire, le générateur sur 7 000 kilohertz, chercher le signal avec P1. Le générateur sur 7,050 kHz, régler CV1 au maximum de signal. Votre récepteur est maintenant parfaitement réglé. S'il n'y a pas de générateur et que vous pouvez accéder à un récepteur de trafic, les réglages seront tout aussi simples. Raccorder ensemble les deux entrées antenne des deux récepteurs. Procéder comme ci-dessus, sauf que cette fois-ci vous entendrez le signal de l'oscillateur local de votre petit récepteur dans le récepteur de trafic réglé sur les fréquences nommées plus haut.
Votre petit récepteur est maintenant terminé, et il vous permettra de vous familiariser avec le monde radioamateur, tout en ayant appris à le réaliser de A à Z.
En espérant qu'il serve de tremplin pour des réalisations futures et pourquoi pas qu'il aide à susciter des vocations.

Liste des composants
R7 : .......10 ½
R5 : .......100 ½
R2 : .......1,5 k½
R1 : .......10 k½
R3 : .......10 k½
R4 : .......10 k½
R6 : .......10 k½
Toutes les résistances sont des 1/4 de watt
C1 : .......47 pF
C8 : .......56 pF céramique coef. de température nul
C5 : .......100 pF
C6 : .......100 pF
C9 : .......150 pF céramique coef. de température nul ou polystyrène
C2 : ...... 220 pF
C7 : ...... 1 nF
C3 : ...... 1 nF
C17 : .... 10 nF
C11 : .... 47 nF
C14 : .... 47 nF
C10 : .... 100 nF
C12 : .... 100 nF
C13 : .... 100 nF
C18 : .... 100 nF
C4 : ...... 220 nF
C16 : .... 10 μF
C19 : .... 47 μF
C15 : .... 100 μF / 25 volts
CV1 : .... 60 pF ajustable
CV2 : .... 60 pF ajustable
IC1 : ..... NE612
IC2 : ..... LM386
IC3 : ..... 78L05
D1 : ...... BB909A
D2 : ...... 1N4001
P1 : ....... 22 k½ ajustable à plat
Pot1 : .... 1 k½ linéaire (gain)
Pot2 : .... 10 k ½ linéaire (fréquence)
Pot3 : .... 500 ½ (réglage fin)
L1 : ....... 22 spires fil émaillé 0,5 mm sur tore T37-2 + 4 spires même fil bobiné par-dessus les 22 spires
L2 : ....... 22 spires même fil
J1 : ....... embase coaxiale SO239 ou autre
J2 : ....... mini jack stéréo femelle pour châssis
2 .......... supports pour circuits intégrés DIL8
1 .......... clip pour branchement pile
1 .......... interrupteur simple
30/01/2014

Cours sur les amplificateurs operationels

LES AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS


Objectifs du COURS :

Ce cours traitera essentiellement les points suivants :
- Définitions des principales caractéristiques d’un AOP
- Notions de fonctionnement en Boucle Ouverte, Contre Réaction, Boucle Fermée
- Les différentes types d’alimentation d’un AOP
- Étude des différents montages de base
- Compléments : Déformation des signaux de sortie, notion de gain et de bande passante

22/09/2013

Montages fondamentaux des transistors

Nous poursuivons notre incursion dans le domaine du transistor, tout en restant fidèles à notre engagement de départ : pas de développement mathématique compliqué et quelque peu… décourageant, mais des explications pratiques permettant une expérimentation directe.
 
 Montages fondamentaux des transistors


Dans tous les cas d’utilisation des transistors, ces derniers fonctionnent toujours suivant trois types de montages. Il s’agit de montages fondamentaux de base qu’il est essentiel de savoir reconnaître lorsque l’on étudie un schéma électronique :
- montage en émetteur commun
- montage en collecteur commun
- montage en base commune.
 
01/09/2013

Un émetteur de télécommande IR pour véhicule

  Vous possédez un véhicule avec une ouverture par télécommande infrarouge, cet émetteur utilise un TEA5500 : vous n'avez plus qu'à réaliser ce montage pour économiser l'achat d'un autre émetteur.
   Pour comprendre le fonctionnement du TEA5500 allez visiter les pages de laurent DESCHAMPS
   Pour utiliser un TEA5500 à la place d'un M1058T télécharger le fichier réalisé par Jaky FOURRE
Schéma de la platine électronique
   Le circuit TEA 5500 sert de codeur. Son code est déterminé par la mise à 0V, à 5V ou en l'air des pattes E1 à E10.
   D1 est la diode émettrice infrarouge, D2 sert de témoin de mise en fonction.
  
Réalisation et téléchargement

   Vous trouverez ici les fichiers nécessaires à la réalisation de ce montage.
 
   Le typon est destiné à un boîtier en vente chez "Electronique diffusion" sous la référence HATLCA, chez "Conrad" sous la désignation T1PP. S1 est un mini-contact. Ce montage est alimenté par 3 piles bouton 1,5V en séries, de diamètre 7,9 ou 11,4mm et d'épaisseur 5,4mm. D1 est une diode IR de n'importe quel type, D2 est de type 3mm.
 
Pour déterminer le code, il suffit de couper les pistes reliant E1 à E10, pour correspondre à l'émetteur que vous possédez.
 
L'impression du typon doit se faire en 300 DPI pour être à l'échelle. 

Retour vers la page électronique

 
02/08/2013

Détecteur sonnerie réveil 002

Présentation

Le détecteur de sonnerie décrit ici permet de commander un appareil à partir de la sonnerie électronique d'un petit réveil ou d'un téléphone portable.

detecteur_sonnerie_reveil_002_pcb_3d_a

Il convertit le "bip.bip...bip.bip" ou "tu.tu.tu.tu...tu.tu.tu.tu" en une tension continue apte à commander un appareil quelconque, via une interface logique appropriée. Contrairement au détecteur de sonnerie 001, celui présenté ici fonctionne aussi avec des signaux d'amplitude faible, de quelques mV. Un détail, et non des moindres : ce détecteur n'est pas réservé à la détection d'un bip.bip de réveil électronique. Vous pouvez parfaitement l'utiliser pour détecter n'importe quel type de signal électrique alternatif dont la fréquence est comprise dans la bande des sons audibles. Un bip bref enregistré sur une bande magnétique, qui servait à l'origine pour synchroniser une bande sonore avec un projecteur de diapos, par exemple... Deux schémas sont proposés :
- Schéma 002 : schéma de base, pour commande d'une LED ou d'un petit relais.
- Schéma 002b : schéma de base adapté pour commande d'un moteur à courant continu, avec transistor MOSFET de puissance.
Un même et unique circuit imprimé est proposé pour les deux schémas.

Schéma 002

J'aurais bien aimé que Picasso découvre l'électronique, rien que pour voir ce qu'il aurait pû peindre en pensant à des condensateurs ou à des circuits intégrés. Le schéma qui suit n'est pas de lui mais bien de moi, je crois qu'on peut encore assez facilement différencier ses oeuvres des miennes.

detecteur_sonnerie_reveil_002
Signal à détecter et étage d'entrée
Le signal que l'on souhaite détecter peut avoir une amplitude aussi faible que quelques dizaines de mV, il sera parfaitement détecté. Pour celà, pas de miracle, il faut l'amplifier, ce qui est fait ici par l'AOP U1 dont le gain (taux t'amplification) est fixé par le rapport de valeur existant entre le potentiomètre RV1 et la résistance R1. RV1 est monté en résistance variable, de telle sorte que le gain puisse être ajusté. Quand le potentiomètre est à fond - curseur du côté de C2, le gain est maximal et vaut 100 (1 MO divisé par 10 KO), ce qui correspond à +40 dB. Quand le curseur de RV1 est en position centrale, le gain est de 50, ce qui correspond à +34 dB. Et quand le potentiomètre est au minimum - curseur du côté de R1, le gain est de... attention piège, ce n'est ni 1, ni 0. Non, dans ce cas, la résistance de RV1 ne fait plus que quelques ohms (parce qu'un potentiomètre n'est pas parfait et qu'en bout de course on n'a pas une valeur parfaitement nulle), et le montage se comporte alors comme un atténuateur et non plus comme un amplificateur. Pratiquement, on constate un affaiblissement dans un rapport de 10 à 100.
De combien de fois amplifier le signal d'entrée pour que la détection soit assurée ?
Voilà une excellente question ! Pour y répondre, nous allons prendre un exemple pratique. Vous venez de dégoter un petit réveil, et vous branchez un appareil de mesure sur son transducteur de sortie (vous savez, le petit buzzer piezo) pour voir "combien il sort" quand le réveil sonne. Vous mesurez 30 mV. Je ne mets pas en doute la mesure, même si celà me paraît un peu faible. Mais partons donc du principe que l'appareil de mesure utilisé a fourni une valeur correcte. Nous connaissons donc l'amplitude du signal source, mais pour savoir de combien l'amplifier, il faut bien avoir une idée de ce qu'il faut après amplification, n'est-il pas ? Je vous annonce tout de suite qu'il nous faut un signal dont l'amplitude est d'au moins 1,2V en sortie de l'amplificateur (nous verrons pourquoi cette valeur au prochain paragraphe). Le gain de l'amplificateur doit donc être de 1200 / 30 (1,2 V divisé par 30 mV), soit 40. Bien, 40 est compris dans la fourchette de la capacité d'amplification de notre système, ce qui nous évite tout travail supplémentaire de ce côté là.
Redresseur à diode et commande
Le redresseur à diode est composé des deux diodes D1 et D2 et des deux condensateurs C2 et C3. Il permet d'obtenir une tension continue fixe à chaque fois qu'un bip retentit. Cette tension continue, disponible aux bornes de C3, pilote ensuite le transistor Q1 au travers de la résistance de limitation de courant R5, transistor qui lui-même se voit confier la tache d'allumer la led D3 au travers de la résistance de limitation de courant R6. La commande se résume ici à allumer une led, mais à chaque fois qu'on est en mesure d'allumer une led, on est aussi en mesure de mettre en service bien d'autres choses : une lampe 230V (moyennant la mise en place d'un optocoupleur ou un optotriac à la place de la led), un moteur électrique (en utilisant un relais à la place de la led et de sa résistance de limitation de courant, ou en mettant un transistor de puissance à la place de Q1 - voir aussi page Interfaces logique 001).
Attention : si vous souhaitez commander une charge inductive telle qu'un moteur ou un relais au travers de Q1, il faut penser à deux choses :
- Q1 doit être capable de supporter le courant consommé par la charge. S'il s'agit d'un "petit" relais 9 V, un 2N2222 suffira. S'il s'agit d'un moteur, vous pouvez penser à utiliser un TIP122, mais à partir de là, c'est vous qui devez chercher ce qui convient le mieux à votre application et à votre bourse.
- Q1 doit être protégé contre les surtensions provoquées par la charge quand le courant arrête d'y circuler. Pour cela, câbler une diode de type 1N4007 en parallèle sur la charge (sur l'élement commandé), cathode au +Alim et anode sur collecteur de Q1. Si vous la branchez dans l'autre sens, elle grillera surement dès la première commutation de Q1, faites donc attention à son orientation.
Et les 1,2 V minimal syndical requis en sortie de l'ampli ?!
Oh, désolé, j'avais oublié. Il nous faut 1,2 V au minimum, simplement parce que la diode D2 en garde 0,6 V pour elle, et qu'il faut au moins 0,6 V pour faire conduire le transistor Q1.
Autres utilisations
Comme je le disais en présentation, ce montage peut répondre à bien des besoins, dès l'instant où il est question de détecter un signal sonore fixe ou intermittent. En fonction du caractère (de la forme) du signal à détecter, vous devrez sans doute ajuster la valeur des composants suivants : C2, C3, R4. Si les bips à détecter sont très espacés dans le temps et que vous ne souhaitez pas que la sortie repasse à l'état de repos entre chacun, vous pouvez augmenter la valeur de C3. Mais en même temps, il ne faut pas que le bip soit trop bref car si le condensateur à une valeur plus élevée, il va mettre plus de temps pour se charger, et la détection peut ne plus être assurée, à moins de compenser par un gain plus important de l'amplificateur. La seule chose que je peux dire avec quasi-certitude, c'est que vous avez tout interêt à expérimenter et à voir de vous-même en quoi différentes valeurs jouent sur le comportement du montage. Dans certaines situations, il peut être interressant d'ajouter un monostable en sortie du redresseur à diode, de telle sorte que l'on ait une impulsion de sortie dont la durée est fixe (calibrée), quelque soit la forme ou la durée du signal entrant. Le schéma 002b qui suit est un exemple d'adaptation qui permet de commander un moteur à courant continu, ce dernier ne tournant qu'en présence d'un son.

Schéma 002b

Jeu des deux différences...

detecteur_sonnerie_reveil_002b

Comme on utilise ici un transistor MOSFET dont l'impédance d'entrée est très élevée Q1/IRFZ44N), on peut dire que la durée de maintien de conduction du transistor après disparition de la source sonore n'est liée qu'à la valeur des deux composants C3 et R4. Plus la valeur de R4 sera grande et plus lente sera la décharge de C3, et donc plus le temps de maintien sera élevé. La LED D3 et sa résistance R5 sont bien entendu facultatives. Je dis bien entendu mais je ne vois pas en quoi c'est évident. Le transistor IRFZ44N permet de commuter un courant de quelques dizaines d'ampères en régime permanent, avec une faible chute de tension entre ses deux broches Drain et Source. Il convient donc pour la commande de moteur de moyenne puissance (restons raisonables et disons jusqu'à 8 ou 10 A). Attention, ce transistor peut tout de même chauffer un petit peu si le courant du moteur est très élevé et s'il tourne souvent. Dans ce cas, prévoir un petit dissipateur thermique sur la semelle du transistor (dissipateur pour boîtier TO220).

Circuit imprimé

Le circuit présenté ici convient pour les deux schémas 002 et 002b.

detecteur_sonnerie_reveil_002_pcb_composants

Il suffit de mettre le transistor que vous voulez, "gros" IRFZ44N (Q1) ou "petit" 2N2222 (Q1'). Ne pas mettre les deux en même temps ! Notez que dans chacun des deux schémas que j'ai proposés il n'y a qu'un seul transistor et qu'il est noté Q1 à chaque fois. Sur le circuit imprimé, le transistor nommé Q1' correspond au transistor Q1 du premier schéma (je ne pouvais pas les appeler tous deux Q1 sur le circuit imprimé, ça ne se fait pas et je n'avais pas envie de me faire punir encore une fois).
25/07/2013

montage simple ANTI-ENCRASSEMENT

montage simple ANTI-ENCRASSEMENT

 

OBJECTIF: allumage Limiter les responsables de roue incrustés d'aujourd'hui. Il s'agit de la "Roulnet" montage qui n'est plus vendu.

PRINCIPE: Etoufer-érosion sur les roues au moyen de deux diodes et deux condensateurs alternativement en fonctionnement en fonction de la direction d'entraînement.

ATTENTION: Respectez la polarité et la tension utilisation des composants.

NOTE: Ce circuit fonctionne à 12V DC, pas DCC. Il sera obligatoire pour les engins de traction du conseil d'administration.