20/03/2014

Circuit multiplieur | Multiplieur de tensions

  circuit multiplieur


Les AOP sont supposés idéaux, en régime linéaire (V+ = V-).
Tout d'abord, voici le schéma bloc du principe de fonctionnement (cliquez pour agrandir):

 

En simplifiant les expressions des tensions, on voit que les deux tensions d'entrée V1 et V2 passent chacune par un amplificateur logarithmique, ce qui nous donne deux tensions en logarithme népérien à l'entrée d'un sommateur inverseur. La sortie de ce dernier est une somme de logarithme, autrement dit le logarithme du produit des tensions d'entrée. Le tout est envoyé dans un amplificateur exponentiel, qui nous donne l'opposé du produit : -V1.V2 en sortie. Il suffit pour finir de passer par un amplificateur inverseur de gain -1 pour obtenir le produit : Vs=V1.V2
Une réalisation électronique basique est la suivante (sachant qu'il existe aujourd'hui de nombreux circuits intégrés qui réalisent bien mieux la multiplication):




Tout les AOP fonctionnent en mode linéaire, il ne s'agit que de l'assemblage suivant un ordre précis des montages de base. Ce type de montage arrive facilement à ses propres limites physiques, la sortie des AOP ne pouvant pas dépasser excéder la plage +15V/-15V. L'opération 2 V * 3 V = 6 V est possible, mais pas 10 V * 8 V !


  • Circuit multiplieur | Multiplieur de tensions
09/03/2014

montage electronique d'une commande de portail commandée par gsm

Avec ce montage, nous ouvrons le portail électrique de la maison en utilisant un téléphone portable type GSM au lieu de la traditionnelle télécommande. Utilisable sur n’importe quelle installation, il permet de faire au moins jeu égal avec les différents modèles de télécommandes qui nous remplissent les poches.
La commande d’activation du relais ne consomme aucune unité téléphonique. La sécurité de fonctionnement est excellente grâce au système de reconnaissance par l’identification de la personne appelant. Bien entendu, il est tout à fait possible d’extrapoler pour n’importe quelle commande comme celle de la porte du garage commun en copropriété ou l’ouverture de la porte d’un hall, d’un local protégé dont l’accès est réservé à certaines personnes, etc.


Dans ELM numéro 7, page 30 et suivantes, nous vous proposions une télécommande pilotée par portable GSM. A la fin de l’article, nous vous annoncions la version professionnelle dans une nouvelle application.
La version du montage que nous vous présentons dans ces pages, permet une sécurité de fonctionnement absolue.
En effet, pour permettre l’activation de l’organe de sortie (relais), ce système vérifie que la personne qui appelle est effectivement habilitée à ouvrir le portail. Seules les personnes qui connaissent le numéro à appeler et qui ont enregistré leur propre numéro d’appel peuvent activer le système.
Mais procédons par ordre et voyons à quoi sert et comment fonctionne notre système.
L’idée qui est à la base de ce système et de ses applications est très simple. Désormais, nous possédons pratiquement tous un téléphone portable que nous utilisons dans sa fonction normale, c’est-à-dire pour téléphoner !
Mais, pourquoi ne pas l’utiliser utilement pour de nombreuses autres applications. Surtout si cette utilisation détournée ne coûte rien sur le forfait, pas même la plus petite unité !
Dans l’application dont il est question dans ces lignes, grâce à notre téléphone portable, nous pouvons ouvrir le portail électrique de la maison ou, de façon plus générale, nous pouvons activer un quelconque dispositif électrique ou électronique.
Le montage utilise un module GSM avec un abonnement prépayé et un système de gestion à microcontrôleur pilotant également le relais de sortie. L’abonnement peut être le moins cher des moins cher et encore moins si possible !
En effet, le circuit GSM de commande ne passe jamais en émission.
Donc, il ne consommera jamais la moindre unité !
Les contacts du relais de la carte GSM, sont câblés en parallèle sur les contacts du relais du récepteur radio utilisé dans la centrale d’ouverture du portail. Cette centrale pilote les moteurs et les divers temporisateurs.
De ce fait, la greffe de notre système sur celui d’origine n’entraîne aucune modification. Le système d’origine continuera donc à fonctionner avec les télécommandes traditionnelles également.
L’ouverture du portail avec le téléphone portable s’obtient simplement en effectuant un appel au numéro du GSM de commande placé dans la centrale.
Avant tout, il est nécessaire de faire “apprendre” au système notre propre numéro de manière à éviter qu’une personne étrangère (ayant connaissance du numéro d’appel du système de contrôle) puisse ouvrir le portail.
Pour enregistrer notre propre numéro de téléphone dans la carte de pilotage, il suffit de placer la carte de pilotage GSM en mode “auto-apprentissage”.
Pour cela, il faut mettre le petit cavalier J1 sur A et effectuer un appel. Le numéro de la personne qui appelle est ainsi mémorisé dans la carte SIM du module GSM. Bien entendu, il faut ensuite retirer le cavalier et, pour ne pas le perdre, l’enfiler sur une des broches seulement.
Durant la phase de fonctionnement normal, le numéro qui appelle est comparé avec les numéros présents dans la mémoire et le portail n’est ouvert que si ce numéro est reconnu et donc s’il a été préalablement mémorisé.
L’appel n’aura jamais de réponse (de cette façon, il n’y a pas de consommation d’unités, ni sur le portable émetteur, ni sur le pilote GSM), mais le dispositif active normalement la centrale.
Un système de ce genre offre le maximum de sécurité et permet d’éliminer les différentes télécommandes dont nous ne savons plus quoi faire.
Le prix d’un tel système peut paraître élevé pour une application individuelle. Mais, au contraire, dans une application collective nous pouvons réaliser une économie considérable.
Prenons l’exemple d’un ensemble de 50 à 100 appartements, pour les seules télécommandes, il faut prévoir une dépense de 20000 à 30000 francs et au moins entre 3000 et 5000 francs par an pour remplacer les télécommandes perdues ou détériorées.
Notre système coûte décidément beaucoup moins cher et a un coût annuel équivalent au coût de la carte prépayée ou d’un abonnement à faible prix.
Le seul point négatif pourrait être celui de la couverture par le réseau GSM dans la zone d’utilisation car, évidemment, s’il n’y a pas de couverture par le réseau GSM, le système ne peut pas fonctionner. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur les cartes des différents fournisseurs de services GSM, pour s’apercevoir que ces zones d’ombre sont extrêmement rares à l’heure actuelle.
Le système mémorise les numéros de téléphone dans la zone “phone book” (répertoire) de la carte SIM utilisée.
Normalement les cartes SIM ont une capacité de 100 numéros et par fois même de 130 numéros, ce qui est plus que suffisant dans la majorité des cas.
La sortie du système est constituée d’un relais avec des contacts capables de couper un courant de 10 ampères et qui peut fonctionner en mode astable ou bistable.



Le schéma électrique
L’utilisation et le fonctionnement du système étant éclaircis, analysons immédiatement le schéma électrique.
Le coeur du dispositif est constitué par le module GSM Falcom A2 désigné par U2 sur le schéma.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce produit, rappelons qu’il s’agit d’un Modem GSM complet, homologué, en mesure d’opérer aussi bien en phonie, qu’en mode data/fax.
Le dispositif est caractérisé par des dimensions particulièrement réduites et peut être intégré à l’intérieur de n’importe quel appareillage.
La carte SIM, de type miniature, est insérée à l’endroit prévu dans le module. Pour les connexions avec les circuits externes, les connecteurs principaux sont au nombre de deux : un de 40 broches situé sous le module et un de 15 broches situé sur la partie frontale.
Pour cette application, nous n’utilisons que quelques lignes de contrôle, toutes situées sur le connecteur à 15 broches.
Pour indication, nous nous sommes connectés aux broches 10, 11 et 12 qui sont les broches reliées au positif de l’alimentation (5 volts). Aux broches 13, 14 et 15, toutes les trois reliées à la masse. Les autres connexions se font au niveau de la broche 3 (SOFT ON), de la broche 2 (RX DATA) et de la broche 1 (TX DATA).
A la mise sous tension, le module GSM ne passe pas en fonction tant qu’il ne reçoit pas au moins durant 3 secondes un niveau haut sur sa broche 3 (SOFT ON). En pratique, il faudrait un petit bouton poussoir comme celui utilisé pour la fonction ON des téléphones portables relié entre la broche 3 et la ligne positive. Dans notre cas, cette fonction est assurée par le microcontrôleur U3, plus précisément par la sortie correspondant à la broche 3. A la mise sous tension, cette ligne présente un niveau haut durant environ 5 secondes pour ensuite revenir à zéro volt.
Toujours à la mise en service, le microcontrôleur procède à la remise à zéro de la sortie (broche 2) qui pilote le transistor T1 et le relais.
Se sont là les fonctions les plus banales du microcontrôleur.
En fait, comme nous le voyons sur le schéma électrique, la ligne série de sortie du module Falcom A2 (broches 1 et 2) est connectée par l’intermédiaire de l’adaptateur de niveau U4 aux broches 4 et 5 du microcontrôleur.
Par l’intermédiaire de ces lignes sont effectuées toutes les opérations sur les signaux qui arrivent : la mémorisation et l’effacement des numéros dans le “phone book” (répertoire), la comparaison entre l’identification de l’appelant et les numéros mémorisés, etc.
Comme nous le voyons dans le tableau de la figure 6, les signaux disponibles sur le connecteur 15 points du module A2 présentent un niveau EIA (±12 volts), par contre, les signaux du microcontrôleur sont au niveau TTL (5 volts).
Il est donc nécessaire d’avoir recours à un MAX232 pour adapter les niveaux.
Pour obtenir une tension continue de ±12 volts nécessaires au fonctionnement des étages de conversions, il utilise des circuits élévateurs de tension de type capacitif qui sont constitués par les condensateurs C4 à C7. Ce sont les uniques composants externes nécessaires au fonctionnement correct du MAX232.
L’organigramme de fonctionnement du programme principal met en évidence les fonctions du microcontrôleur U3.
Lorsqu’un appel arrive, sur la ligne série est présente l’écriture “ring”, le numéro de l’appelant et éventuellement le nom de cette personne si celui-ci a été mémorisé dans la carte SIM du module Falcom A2.
Avant toute chose, le microcontrôleur lit le numéro de téléphone, pour ensuite interrompre la connexion par une instruction appropriée. En réalité la communication n’est pas interrompue car personne n’a répondu à l’appel, simplement l’appel est rejeté et le module Falcom A2 est remis à zéro.
A ce point, on peut vérifier trois possibilités en fonction de l’état du réseau RC connecté à la broche 7. Le microcontrôleur vérifie en permanence l’état de cette broche et se comporte de façon différente en fonction de son état déterminé par la position du petit cavalier :
- “A” fermé : effectue la mémorisation du numéro dans la carte SIM.
- “A” ouvert et “B” fermé : effectue l’effacement du numéro dans la carte SIM.
- Absence des cavaliers en “A” et en “B” : fonctionnement normal.
Dans la première hypothèse (“A” fermé), la broche 7 “voit” un réseau composé de C8 et des deux résistances R4 et R5 en parallèle (le cavalier A est fermé), il se prédispose alors à la mémorisation dans la carte SIM du numéro présent sur la ligne série du GSM. Naturellement, avant d’effectuer la mémorisation, le microcontrôleur vérifie que le numéro ne soit pas déjà en mémoire dans le répertoire de la carte SIM. La phase d’écriture terminée, le programme se prépare pour recevoir l’appel suivant.
Dans le second cas (B fermé), la broche 7 du microcontrôleur “voit” seulement le condensateur C8, il se place donc en mode d’effacement du numéro en cours. En fait dans ce cas, le numéro lu sur la ligne série est effacé du répertoire (s’il est présent) de la carte SIM.
La troisième hypothèse (pas de cavalier ni en “A” ni en “B”) concerne le fonctionnement normal. Dans ce cas, la broche 7 “voit” un réseau RC composé de R5 et C8 et, en cas d’appel, il vérifie que le numéro présent sur la ligne série soit effectivement mémorisé dans la carte SIM.
Dans le cas contraire, le dispositif n’effectue aucune opération sur la ligne de sortie et se replace de manière à recevoir un autre appel. Dans le cas où le numéro d’appel est mémorisé, la sortie est activée et le relais colle.
Le type d’activation dépend de la position du curseur du trimmer R1. Dans le cas où le curseur est complètement tourné vers C9, nous avons un fonctionnement du type astable et le relais reste activé durant environ 1 seconde.
Tournant le curseur dans l’autre sens, le temps augmente jusqu’à environ 20 secondes. Avec le curseur complètement tourné vers la position opposée, le fonctionnement devient bistable, avec un appel le relais est activé et reste dans cette position, jusqu’au prochain appel qui le désactivera et ainsi de suite. Dans ce mode il est possible d’utiliser ce circuit pour des applications différentes.
Evidemment, pour une utilisation en ouverture de portail, il est nécessaire de tourner R1 vers C9 afin d’obtenir une brève impulsion à chaque appel.

Figure 1 : Schéma électrique de la commande de portail pilotée par GSM.

Figure 2 : Schéma d’implantation des composants.

Figure 3 : Dessin du circuit imprimé à l’échelle 1.



Liste des composants
R1 = 4,7 kΩ trimmer
R2 = 10 kΩ
R3 = 5,6 kΩ
R4 = 2,2 kΩ
R5 = 4,7 kΩ
C1 = 470 μF 25 V électrolytique
C2 = 100 nF multicouche
C3 = 470 μF 25 V électrolytique
C4 = 1 μF 63 V électrolytique
C5 = 1 μF 63 V électrolytique
C6 = 1 μF 63 V électrolytique
C7 = 1 μF 63 V électrolytique
C8 = 100 nF pol. passo 5
C9 = 100 nF pol. passo 5
D1 = Diode 1N4007
D2 = Diode 1N4007
T1 = Transistor BC547B
J1 “A” = Cavalier
J1 “B” = Cavalier
U1 = Régulateur 7805
U2 = Module GSM Falcom A2
U3 = μcontrôleur PIC12C672 (MF279)
U4 = Intégré MAX232
RL1 = Relais 12 V 1 RT

Divers :
1 Support 2 x 4 broches
1 Support 2 x 8 broches
1 Bornier 2 pôles
2 Borniers 3 pôles
1 Connecteur 15 pôles
1 Connecteur d’antenne
1 Adaptateur d’antenne FME
1 Antenne GSM
1 Boîtier étanche
1 Circuit imprimé réf. S279


Montage et installation
La description théorique étant terminée, voyons à présent l’aspect pratique.
Pour le montage de notre télécontrôle, nous avons prévu l’emploi d’un circuit imprimé sur lequel seront montés tous les composants, y compris le module GSM.
Le système GSM étant fourni tout monté et réglé, la seule chose que vous ayez à faire est de le mettre en place dans un coffret étanche (genre boîte Legrand) d’où sortiront uniquement les câbles pour l’alimentation, celui relié à la centrale et le câble d’antenne avec son antenne qui peut être un modèle plat ou stylo.
La réalisation du circuit imprimé se fera de façon traditionnelle, par photocopie sur calque ou sur transparent du dessin du cuivre représenté à l’échelle 1/1 dans les pages suivantes.
Après insolation au rayon ultra-violet, gravure au perchlorure de fer et perçage des trous aux différents diamètres.
Mais procédons avec ordre et méthode.
La majeure partie de l’espace du circuit imprimé est occupée par le module GSM, fixé par l’intermédiaire de trois vis.
Par l’intermédiaire du connecteur à 15 broches, seront effectuées les liaisons dans les trous numérotés 1, 2, 3, 10, 11, 12, 13, 14 et 15. Faites très attention de ne pas intervertir les fils et évitez les courts-circuits entre les broches contiguës.
Le montage des autres composants ne présente aucune difficulté. Pour le montage des circuits intégrés U3 et U4, utilisez des supports en vérifiant bien le sens exact de montage.
Le régulateur U1 ne nécessite pas de dissipateur de chaleur car, au repos, le montage ne consomme qu’un peu plus de 40 milliampères et le régulateur ne dissipe donc que 300 milliwatts.
Durant un appel, la consommation augmente d’environ 5 fois, mais seulement pour quelques secondes et pour cela la puissance supérieure dissipée par le régulateur est négligeable.
Prêtez une attention particulière à l’orientation des composants polarisés et vérifiez, avant de souder, toutes les valeurs des composants.
Pour relier l’alimentation et la centrale, utilisez des borniers à vis au pas de 5 millimètres.
Pour pouvoir fonctionner correctement et entrer en ligne, le module GSM doit être équipé d’une carte SIM valide. Le type d’abonnement a peu d’importance, cela peut être un abonnement gratuit à l’aide d’une carte prépayée.
Notre système ne consomme aucune unité car il ne répond à aucun appel.
Avant d’insérer la carte SIM dans son logement dans le module Falcom A2, il faut désactiver la demande du code PIN. Cette opération peut être effectuée avec n’importe quel téléphone portable (en montant la carte SIM destinée au Falcom à la place de celle déjà en place dans le portable).
Après avoir inséré la carte SIM dans son logement sur le module Falcom A2, mettez le tout dans le boîtier, comme indiqué plus haut, et placer ce boîtier à l’intérieur du coffret étanche dans lequel se trouve la centrale de commande et le récepteur du portail. Alimentez le circuit en prélevant les 12 volts nécessaires dans l’installation existante et reliez en parallèle les contacts du relais du montage avec ceux du relais du récepteur de la centrale. De cette façon, le système initial (télécommandes) est toujours opérationnel.
Reliez également une antenne adaptée au module GSM. Dans ce cas, il est possible de recourir à une antenne stylo à monter à l’extérieur du coffret.
En premier lieu, programmez dans votre téléphone portable, dans une mémoire à accès direct, le numéro correspondant au numéro d’appel du portail.
Ensuite positionnez le système pour un mode de fonctionnement normal (le cavalier J1, ni sur “A”, ni sur “B”) avec une sortie astable (curseur du trimmer complètement tourné vers C9).
Essayez de procéder à un appel. Si tout fonctionne comme prévu, le système ne doit donner aucun signe de vie car la mémoire de la carte SIM est complètement vide.
Répétez l’appel après avoir installé le cavalier J1 sur “A”. Dans ce cas également la sortie restera inerte, mais le numéro de votre téléphone portable sera mémorisé dans la carte SIM.
A présent, ôtez le cavalier J1 de “A” et effectuez un troisième appel. Comme par enchantement le portail s’ouvrira.
Le circuit a en fait trouvé votre numéro dans la carte SIM. Il a reconnu l’appel comme valide et a donc activé le relais de sortie.
Pour autoriser d’autres personnes à utiliser l’ouverture du portail, il suffit de répéter autant de fois que nécessaire la procédure précédente avec le cavalier J1 sur “A”.
Pour retirer son droit d’utilisation à un usager, il faut insérer le cavalier J1 sur “B” et effectuer un appel avec son téléphone et automatiquement, le numéro concerné sera effacé de la mémoire de la carte SIM.
Si, pour une raison quelconque, le téléphone n’est plus disponible, il faut retirer la carte SIM du module Falcom A2 pour l’insérer dans un téléphone portable en état de fonctionnement et effacer le numéro concerné directement par l’intermédiaire du clavier. Concluons avec une dernière possibilité.
Si un utilisateur de poste fixe n’a pas demandé à France Télécom la suppression de l’affichage du numéro*, son numéro pourra être mémorisé dans la carte SIM du Falcom A2. Voilà qui ouvre des applications intéressantes !
Par exemple : mémorisez le numéro de votre téléphone d’appartement dans la SIM du Falcom A2 de façon à pouvoir ouvrir le portail en cas de nécessité en effectuant un appel avec le téléphone fixe de la maison.

Figure 4 : Organigramme du programme implémenté dans le microcontrôleur PIC12C672 (U3).

Figure 5a : Sous-programme de vérification de l’identification de l’appelant.

Figure 5b : Sous-programme de gestion du relais.

Figure 6 : Ce tableau illustre les fonctions qui sont dévolues aux lignes d’entrées/sorties du connecteur frontal 15 broches.


La commande de portail pilotée par GSM décrite dans cet article utilise un module GSM Falcom A2 dont les dimensions sont particulièrement réduites.
Malgré cela, le module comprend également le logement pour la carte SIM.
Le module A2 fonctionne avec une tension d’alimentation de 5 volts (la consommation au repos est de 35 mA seulement) et il est en mesure de se connecter aussi bien en phonie qu’en mode data/fax.
Le module dispose de deux connecteurs pour les liaisons aux circuits externes, un de 15 broches et l’autre de 40 broches. Dans notre application, nous avons utilisé les lignes disponibles sur le connecteur frontal à 15 broches exclusivement.

08/03/2014

Les antennes - Cours d'électronique appliquer


Cours Antennes pour les Télécommunications

Ce sont des éléments transformant un signal électrique en une onde électromagnétique ( émissions ) ou le contraire ( réception ). Il est important de connaître leur impédance, leur gain, leur directivité.


Introduction


Un conducteur électrique, fournit de l'énergie sous forme de chaleur (chauffage), de lumière (lampe). De même il fournit un champs magnétique (principe du transformateur) et électrique (principe du condensateur, du tube cathodique). Le principe de l'antenne d'émission est de faire en sorte que le champs électromagnétique soit important, sans chauffer ni s'illuminer. Ce champs se propage, c'est alors une onde électromagnétique.

Une source chaude peut se transformer en l'énergie électrique (sonde de température), une source lumineuse aussi (panneau solaire), une source électromagnétique se transforme en énergie électrique grâce à un conducteur électrique. Le principe de l'antenne de réception est de faire en sorte que le champs électromagnétique de l'air soit transformé en énergie utilisable : de l'énergie active.

Pourquoi et comment se font ces échanges d'énergie sont des problèmes de physique qui m'échappent totalement.



Fonctionnement


Etude de l'antenne de réception (l'antenne d'émission est identique).

N'importe quelle ligne de transmission transforme un champs électromagnétique en de l'énergie électrique. La seule énergie électrique utilisable est l'énergie active. Il faut donc que la ligne produise de l'énergie active, donc que son impédance soit une résistance. La longueur de ligne la plus adaptée est donc de 1/4, 1/2 etc de la longueur d'onde (voir cours sur les lignes de transmission).

Pour que cette ligne soit soumise au plus de champs possibles, il la faut la plus grande possible. La ligne électrique est donc dépliée. C'est un doublet (dipôle, antenne bifilaire).



Il est possible d'éliminer un des deux brins de la ligne, c'est alors le sol qui fait office de deuxième brin. C'est une antenne filaire (FM).


Si l'on ne peut avoir de ligne suffisamment longue (ligne capacitive), il suffit d'ajouter une self à la base. (c'est le cas en CB, pour les portables).


Il est possible d'avoir des antennes directives qui sont en fait des doublets avec des systèmes mécaniques (C'est encore de la physique) pour favoriser une direction (antenne UHF, VHF).


Nous avons uniquement étudié des lignes finissant par un circuit ouvert, (voir partie lignes de transmission), mais nous pouvons aussi avoir des lignes terminées par un court circuit. Ces lignes ont aussi selon leur longueur une impédance variable, on peut donc les transformer en antenne (antenne circulaire d'intérieur).


Feeder et impédance d'une antenne


La ligne qui transporte l'énergie à l'antenne est appelée feeder. Il est nécessaire que cet énergie ne revienne pas mais reste dans l'antenne. Pour cela il faut que l'antenne ait la même impédance que l'impédance caractéristique du feeder ( TOS = 1 ou ROS = 1 pour les radioamateurs).

Si le feeder est absent, il faut que l'impédance de sortie de l'étage final soit identique à l'impédance de l'antenne.

Diagramme de rayonnement


La forme de chaque antenne détermine sa résistance, direction d'émission de réception. Ces directions sont représentées par un diagramme.

Le diagramme peut être dans le plan horizontal ou vertical.
Les lobes représentent l'espace où le champs est présent.


Gain


Le gain d'une antenne est la quantité d'énergie reçue ou émise dans une direction par rapport à la quantité d'énergie reçue émise d'une antenne de référence.
L'antenne de référence peut être une antenne parfaite qui possède un diagramme de rayonnement circulaire, on parle alors de gain isotropique.
L'antenne de référence peut être le dipôle 1/2 onde (voir plus loin).

Différents types d'antenne


L'antenne demie onde




L'antenne de la plus connue et de type dipôle 1/2 onde. c'est une ligne de transmission terminée par un circuit ouvert (CO) dont la longueur est égale au quart de la longueur d'onde de la porteuse. Lorsque cette ligne est dépliée, elle mesure alors une demie longueur d'onde.

Son impédance est une résistance pure de 73 ohms.

Son diagramme de rayonnement dans le plan horizontal est visible ci-contre.

Exemple : soit un récepteur FM calé sur 100 MHz. La longueur d'onde est donc de 3 m. La longueur de l'antenne sera donc égale à deux fois 75 cm.



L'antenne ground plane.




C'est l'antenne précédente dont un des deux brins est le sol. C'est une antenne verticale.

Son impédance théorique est une résistance pure de 36 ohms.

Son diagramme de rayonnement dans le plan horizontal est visible ci-contre.

Avec l'exemple précédent la longueur de l'antenne serait de 75 cm.




L'antenne yaggi (antenne la plus courante en UHF)




Elle est constituée d'un dipôle 1/2 onde, d'un ou plusieurs directeurs, d'un réflecteur. Le tout est maintenu par un isolant. Sa directivité dépend du nombre de directeurs.

Son impédance est une résistance pure de 52 ohms.

Son diagramme de rayonnement dans le plan horizontal est visible ci-contre.

Son gain peut atteindre 15 DB par rapport au dipôle quart d'onde.



Portées des antennes


Selon la puissance d'émission et la puissance de réception désirées, on peut calculer une portée théorique en onde directe.
Malheureusement, l'onde est réfléchie par le sol, les murs. Cette réflexion peut entraîner de la diffraction etc. Pour tout cela, la théorie n'est valable qu'à 60 % près. Il est donc nécessaire d'avoir quelques ordres de grandeurs sur les portées. Ces ordres de grandeurs sont donnés dans la partie unités, grandeurs, portées.

la programmation des PIC en langage C sous MPLAB.

Programmer les PIC en C


        Introduction


Cette page porte sur la programmation des PIC en langage C sous MPLAB.

   Vous trouverez une suite de didacticiels, qui vous permettront en partant presque de 0 de développer des applications pour les PIC en langage C. Chaque didacticiel est la suite logique du précédent. Pour cet apprentissage, vous aurez besoin de :
                  -Logiciels gratuits disponibles sur Internet. Ces logiciels vous seront présentés au fur et à mesure des besoins.
                  -Programmateur de composants. Celui-ci est disponible sur le site.

        Avantages du C


   Pour de la programmation de base, le C est intéressant. Il permet rapidement, sans gros effort, de développer des programmes fonctionnels. Il permet aussi de s'affranchir de connaissances complexes sur l'architecture des PIC. Il a l'avantage de gérer facilement les boucles, les choix, ainsi que l'affichage.

        Inconvénients du C


   Le C n'est pas le langage naturel du microcontrôleur. Il permet de programmer plus intuitivement. Les logiciels de programmation en C transforment alors les lignes en C en lignes assembleurs directement compréhensibles par le microcontrôleur. Pour programmer efficacement, il est souvent nécessaire d'aller voir le code assembleur, il est donc conseillé d'avoir des bases solides en assembleur pour développer des programmes conséquents. Je vous conseille alors les didacticiels pour l'assembleur faits par .

        Les Cours

   Pour tous les cours, nous n'utiliserons qu'un seul type de PIC: le 16F84A. Ses possibilités sont intéressantes, il peut être effacé et reprogrammé plusieurs fois, son prix est faible (autour de 4 €). Tout ceci en fait un des PIC les plus utilisés par les amateurs.
Installation des programmes et première simulation (204Ko) version 1.3
   Ce tutorial vous permettra d'installer MPLAB version 6.3, de déclarer le compilateur C, d'écrire un premier programme en C afin de faire votre première simulation en C.
Architecture d'un programme et manipulation des Entres/Sorties (120Ko) version 2.1
   Vous découvrirez ici comment est architecturé un programme en C. Vous manipulerez les entrées et sorties du microcontrôleur (broches du composants) et programmerez un composant.
Alternatives et itérations (139Ko) version 1.4
   Grâce à ce fascicule vous comprendrez la notion de variable, apprendrez à créer des boucles, faire des choix. 
Maîtriser le temps avec les PIC (184Ko) version 1.1
   A l'aide de ce manuel vous apprendrez à gérer le temps avec les PIC.
Les fonctions, les interruptions(132Ko) version 1
   Vous découvrirez la notion de fonction, d'interruption, et la façon de les gérer.
Les variables, les constantes, les calculs mathématiques (131Ko)
   Comment faire réaliser des calculs mathématiques à un PIC ? Vous verrez, rien de plus simple.
 
04/03/2014

montage électronique simple led - Commande simple de LED

 Animation LED - Montage a LED


Commande simple de DEL (Diode ElectroLuminescente):

 


Les deux schémas ci dessous permettent de commander une diode électroluminescente (DEL en français, LED en anglais).

Schema commande de LED avec transistor NPN

Schéma avec transistor bipolaire NPN


Schema commande LED avec transistor PNP

Schéma avec transistor bipolaire PNP


Pourquoi utiliser un transistor au lieu de commander directement la DEL : déjà pour le courant consommé par la DEL. L’organe de commande ne pouvant pas toujours générer le courant nécessaire.

Ensuite la tension V peut être différente de la tension de sortie de l’organe de pilotage.
Quelle est la différence entre les 2 schémas :

Les 2 commandes sont inversées : un état bas sur la base du transistor bipolaire NPN fera que la DEL sera éteinte. Le même état bas sur la base du transistor PNP fera que la DEL sera allumée. Inversement, un état haut sur la base du NPN allumera la DEL, et le même état sur le PNP l’éteindra.

Comment dimensionner les composants du premier schéma :


commande LED dimensionnement

On part du fait que le transistor bipolaire est passant et fonctionne en régime saturé : la tension entre le collecteur et l’émetteur est VSAT (donné par le constructeur du composant).

La tension VDEL est la tension de chute à l’état passant de la DEL : elle est aussi donnée par le fabricant du composant.
D’où l’équation suivante :


Equation tension LED

VR2 = R2 x IDEL d’après la loi d’Ohm


Equation resistance commande LED


Exemple : nous voulons avoir un courant de 2mA dans une DEL de 2V de chute de tension. Le transistor bipolaire utilisé possède un VSAT de 0.2V. La tension d’alimentation V est de 5 Volts.

On en déduit R2 = 1400 Ohm.

Remarque importante : toutes les grandeurs que nous venons de voir varient en fonction de la température et en fonction de la dispersion des composants.

Pour information, R1 sert à limiter le courant dans la base du transistor NPN. Il faut néanmoins veiller à ce que le courant de base soit suffisant pour saturer le transistor.

Puissance dissipée :
Dans le transistor : P ~= VSAT x I = 0.2 x 2mA = 0.4mW
Dans la DEL : P = VDEL x IDEL = 4mW
Dans la résistance : P = R x IDEL² = 5.6mW
On voit ainsi que pour dissiper 4mW utile dans la DEL nous avons usé 5.6+0.4+4 = 10mW.


Google considère que ça parle de :

  • Commande simple de LED
  • montage électronique simple led
  • Animation LED - Montage a LED


25/02/2014

Montage d'un Diviseur De Tension - Montage Électronique

Réaliser le diviseur de tension

A qui est adressé ce cours?

Ce cours est adressé à tous les débutants en électronique et à tout ceux qui souhaite réaliser eux-même un premier montage électronique même sans avoir de connaissance particulière. Toute personne de 7 à 77ans qui souhaite mettre au point un montage électrique facile, peux suivre les différents tutorial dans le but de mettre au pont un diviseur de tension.
Chacune des étapes et des petites choses à savoir sont expliqué dans ces petits cours. Certes, pour ceux qui s'y connaissent un peu en électronique cela peut paraitre un peu trop simple, mais c'est suffisament expliqué pour que personnes ne soit perdu.

Montage qui va être réalisé

Le montage qui va être réalisé est un diviseur de tension. Dès à présent je vous invite à consulter le cours d'électronique qui présente les bases de l'électronique et dans lequel il y a un petit cours sur le pont diviseur de tension.
Il convient de savoir que le montage utilise seulement deux résistances et se présente sous la forme suivante:
pont diviseur de tension

Intérêt de ce montage

En fonction de la valeur des résistances qui sont utilisées, la tension "Va" peut changer de valeur. Quoi qu'il en soit elle est toujours inférieur ou égale à la tension d'entrée qui est Vcc.
Ce type de montage peut vous être utile le jours où vous devrez utiliser une source d'alimentation de 5V alors que vous n'avez qu'une pile de 9V sous la main.
En consultant le cours qui présente les bases de l'électronique, vous pouvez découvrir la formule qui permet de déterminer la valeur de la tension de sortie de ce montage. A l'aide de cette formule, il est possible de calculer que la tension est divisé par deux lorsque les deux résistances sont de même valeur (faites le calcul avec deux résistance de 10k, vous verrez)

Matériel à utiliser

 

Ce premier petit cours va vous expliquer tout le materiel nécessaire pour mettre au point le montage du diviseur de tension. Cela permet de commencer en douceur et de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité. En effet, certains n'ont pas du matériel basique, il est par conséquent nécessaire de faire un petit briefing sur ce qu'il faut avoir (ou ce qu'il faut acheter).
Il est possible de classer en deux catégories tous les objets nécessaire:
  • L'équipement de l'électronicien (pince coupante, multimètre, ...)
  • Les composants nécessaire pour le montage (pile 9V, résistance, ...)
Je vais donc classer tous les objets à l'aide de ces catégories, dans les paragraphes qui suivent.

Liste du matériel utile à un électronicien

Plaque d'essai

La plaque d'essai n'ai pas toujours connu des électroniciens débutant, pourtant c'est un outil indispensable une fois que l'ont veux faire des petits montages. Grâce à une plaque à essai il est possible de faire un montage sans être obligé de créer un circuit imprimé.
plaque d'essai
Dans notre cas, la plaque d'essai va permettre de placer les composants dans le but de respecter le schéma de montages.

Pince coupante

La pince coupante est extrèmement importante dans le monde de l'électronique. A chaque fois qu'il faut couper une patte de composant qui dépasse ou pour couper un fil, on est ravi de pouvoir compter sur cet outil.
pince coupante
Pour réaliser un diviseur de tension, on aura besoin d'une pince pour couper un fil et éventuellement couper les pattes des résistances (vous verrez ça tout à l'heure).

Pince à dénuder

Dans la série des pinces, il y a aussi la pince dénuder qui trouve son utilité à chaque fois qu'il faut utiliser un fil. En général les fils permettent de relier deux points, mais ils sont gainer et cette pince permet de dénuder une partie du fil assez facilement.
pince à dénuder
Vous verrez plus tard, que pour faire les choses bien je vous recommanderais d'utiliser un fil. Il faudrat le dénuder, par conséquent cette outil sera utile.

Multimètre

Pour finir, je recommande à tout électronicien qui se respecte d'avoir un multimètre. C'est primordiale pour tester une piste, connaitre un niveau de tension, savoir la valeur exact d'une résistance, ...
multimètre
Pour ce montage, le multimètre va vous servire à vérifier le niveau de tension en entrer et en sortie du pont diviseur.

Liste des composants pour ce montage d'un Diviseur De Tension

Pile 9 volts

En général, un montage électronique existe parce qu'il y a une source de tension. La pile neuf volts trouve alors sont utilité s'il faut réaliser un petit montage facile.
pile 9v
Pour notre montage, je recommande d'utiliser une pile 9V, mais il est aussi possible d'utiliser une autre pile. Le seul problème c'est qu'il vous faudra trouver une bonne connectique si vous souhaitez faire quelque chose de propre.

Connecteur pile 9V

Je vous recommande d'utiliser un connecteur de pile 9v de ce type pour réaliser ce montage. C'est assez utile parce que les fils peuvent être branché sur la plaque à essai facilement.
connecteur pile neuf volts
Vous remarquerez aisément qu'il faudra peut-être dénuer les fils (d'où l'utilité de la pince à dénuder).

2 résistances

Le coeur de ce montage réside dans les résistances. Il convient d'avoir au moins deux résistances pour pouvoir réaliser ce montage. A titre d'exemple, j'utilise deux résistances de 10k ohms.
deux résistances
Vous pouvez réaliser ce montage avec des résistances d'autres valeurs. A vous d'adapter en fonction de vos envie (ou des résistances que vous avez sous la main).

Un fil

Pour finir, je recommande d'utiliser un morceau de fil dans le but de faire une connexion. Ce n'est néanmoins pas obligatoire, mais en l'utilisant votre montage sera plus esthétique et vous prendrez directement de bonne habitude.
fil noir
Dans cet exemple ce fil est noir, mais vous pouvez utiliser un morceau de fil d'une autre couleur si vous le souhaitez.

Faire attention sur le choix du fil

Faites attention lorsque vous achetez du fil. Il ne faut pas se procurer n'importe quoi.
Il y a en règle général deux types de fil: le monobrin et le multibrin. Pour notre application je vous suggère le fil monobrin.
Vous verrez la différence en le dénudant:
  • Fil multibrin: a l'intérieur il y a plein de petit fil qui forme un gros fil. Le problème c'est que c'est dur à enfoncer sur la plaque d'essai.
  • Fil monobrin: a l'inverse du multibrin, il n'y a qu'un seul fil à l'intérieur. C'est par conséquent beaucoup plus facile à mettre en place sur la plaque à test.
Pensez aussi à vérifier le diamètre des fils que vous achetez (surtout lors d'une commande sur internet, pour éviter les mauvaises surprise).

Réaliser le diviseur de tension

Ce cours permet de réaliser une bonne fois pour toute le montage du pont diviseur. Il explique étape par étape les branchements nécessaire pour mettre au point ce montage, les débutants pourront ainsi comprendre la méthodologie à effectuer lors de la création d'un montage.

Rappel du montage

Pour bien se souvenir, je vous donne une seconde fois le schéma de montage nécessaire pour créer ce montage électronique:
pont diviseur de tension

Placer les composants

Il a été expliqué dans un cours précédent que les sources de tensions doivent être connecté aux rangés vertical situé sur la gauche de votre plaque à test. Selon le type de plaque à essai que vous avez acheté, cela peut bien évidemment changé (normalement il y a une anotation particulière symbolisé par "+" et "-" ou alors par "Vcc" et "GND").
Je vous suggère de commencer à placer les résistances sur la plaque de manière à essayer de respecter le schéma de cablage. Il faut savoir, que les sources de tension sont généralement placé une fois que tout le montage est opérationnel, si une mauvaise manipulation as été effectué, ça évite de faire des bétisses.
Voici ci-dessous les étapes que je vous recommande suivre pour réussir à mettre en place ce montage:
  1. Placer la première résistance: Pour économiser un fil, vous pouvez brancher une patte de la première résistance, directement sur la rangé vertical à gauche. La seconde patte doit alors être branché sur une autre rangé: connectez-là à n'importe quel autre rangé horizontale.
  2. Placer la deuxième résistance: La première patte doit être connecté sur la même rangé que la deuxième patte de la première résistance (ou alors il faut un fil pour relier ces deux pattes). Une fois que c'est fait je vous suggère de branché la patte restante sur une rangé libre.
  3. Faire la liaison avec la masse:
    1. Prendre un petit fil monobrin et le dénuder sur environ 5 à 7mm.
    2. Insérer un bout de ce fil sur la rangé vertical symbolisé par un "-" (cela symbolise la masse commune).
    3. Insérer la deuxième partie du fil sur la deuxième patte de la deuxième résistance.
  4. Ajouter la source de tension:
    1. Dénuder les fils du connecteur de la pile 9V sur environ 5 à 7mm.
    2. Connecter la pile 9V sur son connecteur
    3. Insérer le fil rouge du connecteur sur la rangé verticale de la plaque à essai symbolisé par un "+".
    4. Insérer le fil noir du connecteur sur la rangé verticale de la plaque à test symbolisé par un "-".
Si vous avez réussi à branché convenablement le montage, je vous félicité. Quoi qu'il en soit, voici une petite photo du montage ressemblant à ce que vous devez avoir:
Montage diviseur de tension

Correspondance avec le schéma

Je tiens à rappeler que ce montage est exactement le même que le schéma donné au début du cours. Pour ceux qui ont du mal à voir la correspondance, j'ai fais une petite explication à l'aide de la photo précédente. J'ai mis en valeur les différents fils dans une image animé:
Schématique du montage diviseur de tension
  • Partie en rouge: Fil qui correspond à la source de tension. Pour faire la correspondance avec le schéma, il est possible de dire que le fil rouge c'est "Vcc".
  • Partie en vert: C'est la sortie du schéma. C'est à partir de cet endroit qu'il y a Va. Autrement dit, la nouvelle tension qui est crée est disponible à cet endroit.
  • Partie en bleu: Toute cette partie c'est ce qui correspond à la masse.

 


02/02/2014

Un récepteur simple pour débutants - sur la bande amateur des 7 MHz

Le moindre récepteur couvrant ces fréquences coûte cher. Vous pourrez, avec cet appareil simple mais performant, écouter la bande des 7 MHz, les 40 mètres, une des bandes les plus fréquentées, pour environ 15 € ! Autant dire rien ! J. P.


Le récepteur est destiné aussi bien au radioamateur chevronné, qui désire renouer avec le bricolage et avoir un petit récepteur d'appoint, qu'au débutant désirant faire ses premières armes, et je pense notamment aux scolaires, qui après avoir monté le "traditionnel" variateur de lumière des classes de troisième des collèges, veulent réaliser quelque chose de beaucoup plus passionnant. Ceci m'amène à ouvrir une parenthèse. En effet, les schémas de petits récepteurs sont nombreux, mais souvent trop simples, mal adaptés car copiés tels quels les uns sur les autres, et cela amène souvent le débutant à l'échec. Et quand un montage fonctionne mal ou pas du tout, le débutant sera déçu, le mettra de côté, et n'y touchera plus jamais. Le résultat sera à l'opposé du but recherché, on aura réussi à dégoûter un jeune de l'électronique appliquée.
Bien sûr, le récepteur décrit ici ne prétend pas éviter l'échec, car une mauvaise soudure ou un mauvais composant au mauvais endroit y mène aussi, mais il a le mérite de fonctionner parfaitement et d'être l'aboutissement de nombreux essais effectués sur différents montages. Il a fallu se mettre à la place du débutant, et chercher les raisons des échecs possibles. Il est donc impératif de serrer le budget en utilisant au maximum des composants bon marché et peu fragiles et en trouvant un fournisseur qui les vendra, ainsi que le circuit imprimé, au plus juste prix.
Il faut aussi éviter une implantation trop serrée des composants pour réduire les possibilités d'erreurs au montage et faciliter les éventuels remplacements de composants mal montés.
Et pour terminer, il faut proposer un montage qui fonctionne (même avec une petite pile de 9 volts ordinaire) tout en étant parfaitement reproductible quels que soient les types de composants.

Schéma du récepteur 7 MHz.

Description
La description qui va suivre est avant tout destinée au néophyte. Elle va peutêtre l'effrayer un peu, mais elle est nécessaire pour la compréhension du montage, par contre non indispensable à sa réalisation. Cette description se voudra en termes simplistes, que les chevronnés me pardonnent...
Ce petit récepteur est du type "à conversion directe", c'est-à-dire que la fréquence de l'oscillateur local du récepteur est réglée à peu de choses près sur la fréquence de réception. Le mélange de ces deux fréquences nous donne des signaux se trouvant dans la gamme des signaux "basse fréquence".
Il suffit d'amplifier ces signaux, tout en les filtrant, pour les rendre audibles dans un casque ou un petit haut-parleur. Le seul inconvénient de ce système par rapport à un récepteur classique est qu'on entend les deux bandes latérales d'un signal. Mais ceci n'est qu'un inconvénient mineur, vu la simplicité du montage. En plus, l'oreille humaine est capable de faire une excellente sélection des signaux. D'ailleurs la qualité de réception en surprendra plus d'un.
Mais voyons plus en détail le schéma du récepteur. Le signal haute fréquence issu de l'antenne traverse le condensateur C1, qui, par sa faible valeur, a pour but de réduire le niveau des signaux très puissants issus de la bande des petites ondes. Ceux-ci, surtout si vous habitez à proximité d'un de ces émetteurs, pourraient en effet saturer le circuit intégré IC1, ce qui a pour effet de per turber le fonctionnement correct du récepteur. De même, à côté de la bande radioamateur des 40 mètres, se trouve une bande radiodiffusion très active, surtout le soir, avec des émetteurs très puissants, qui eux aussi pourraient venir perturber notre récepteur. Pour y remédier, il suffit de diminuer le gain à l'aide du potentiomètre "Pot1", ce qui a pour effet de diminuer beaucoup plus efficacement le signal perturbateur que le signal que nous voulons entendre. Ce dernier traverse ensuite un filtre passe-bande (L1, C2 et CV1) qui, comme son nom l'indique, favorise la bande que nous voulons écouter, avant d'être appliqué au circuit mélangeur-oscillateur NE612 (IC1). Celui-ci est alimenté par une tension de 5 volts stabilisée par le circuit régulateur de tension 78L05 (IC3). La fréquence de l'oscillateur local est déterminée par les composants C8, C9, CV2, L2 et D1. D1 est une diode "varicap", c'est-à-dire que sa capacité varie en fonction de la tension appliquée à ses bornes.
En clair, nous allons faire varier cette tension à l'aide du potentiomètre "Pot2" pour explorer toute la bande.
Le potentiomètre "Pot3" servant, quant à lui, de réglage fin, ce qui permet de se régler plus facilement sur un signal. Cette solution a été choisie pour éviter l'achat d'un potentiomètre multitours, très onéreux, surtout pour un jeune. Mais revenons à notre signal utile. Celui-ci a été transposé, dans IC1, en basse fréquence (BF). Issu de 4 et 5 de IC1, il traverse une cellule de filtrage BF (C11, R2, C14), qui a pour rôle de diminuer les fréquences aiguës au-dessus de 3 kHz, non indispensables et qui rendraient l'écoute pénible.
C12 et C13 sont des condensateurs d'isolement pour les tensions continues.
La liaison entre IC1 et le circuit amplificateur BF LM386 (IC2) est symétrique, ce qui augmente un peu le nombre de composants, mais a surtout l'avantage de réduire les signaux non désirables et, en plus, d'augmenter le gain des signaux utiles (6 décibels... pour les connaisseurs).
Le circuit amplificateur IC2 a son gain réglé au maximum (46 décibels) par l'emploi du condensateur C16 (valeur maximum).
Ceci est nécessaire pour un récepteur de ce type si on veut bénéficier d'une écoute confortable.
R6 et C17 servent à réduire le bruit blanc généré par la grande amplification de IC2, on appelle cela un circuit "anti-hiss". R7 et C18 empêchent IC2 d'entrer en oscillation si l'impédance du haut-parleur utilisé est trop faible.
R5 et C15 sont là pour la même raison, suivant le type de pile utilisée. En effet, certaines piles ayant une résistance interne trop faible amènent IC2 à entrer en oscillation. Avec ce système vous pourrez utiliser n'importe quelle pile, même si elle n'est plus de première jeunesse. C19 est un condensateur d'isolement pour la tension continue présente en 5 de IC2. La BF, elle par contre, le traverse aisément pour enfin arriver au jack stéréo J2.
Pourquoi utiliser un jack stéréo ? Pour une raison de coût bien sûr. Chacun a chez soi un casque de Walkman : eh bien, il fait parfaitement l'affaire et son connecteur est stéréo. De même, nombreux sont ceux qui ont un ensemble de haut-parleurs pour ordinateur. Cela marche à merveille, et le connecteur est également stéréo. Mais vous pouvez aussi, si votre budget le permet encore, acheter un petit haut-parleur de 8 ohms et l'intégrer à votre boîtier.
La diode D2 sert à protéger le montage contre toute inversion de polarité involontaire lors du branchement de la pile.

Vue sur le récepteur 7 MHz monté.
Bien aéré pour un montage facile mais impossible de faire plus simple !


Le circuit imprimé à l’échelle 1.

Schéma d’implantation des composants.

Vue sur la self L1.
Remarquez les 4 spires bobinées par-dessus les 22 spires.


La mise en place des composants ne posera aucun problème. Toutefois,
par mesure de prudence, les circuits intégrés sont montés sur supports.


Le récepteur fini, prêt à passer à l’écoute.
De belles nuits blanches en perspective !


Montage
Le support le mieux adapté est, notamment pour les débutants, le circuit imprimé. Celui-ci est disponible chez le fournisseur cité dans l'article.
L'implantation des éléments sur le circuit n'est pas compliquée, il suffit de se référer au schéma d'implantation et aux photographies.
Pour le montage, il est nécessaire de rappeler quelques conseils utiles, la réussite étant à ce prix. Utiliser un fer à souder de 40 watts maximum équipé d'une panne fine. La soudure sera de préférence à 60 % d'étain. Bien vérifier les composants, les repérer et les trier (il est plus facile de souder que de dessouder !) avant de les monter.
Commencer par les plus petits pour finir par les plus gros, ce qui est logique. Prévoir des supports pour les circuits intégrés IC1 et IC2, sur tout pour le NE612, celui-ci suppor tant mal les courts-circuits entre pattes. Il sera ainsi plus facile de les changer après d'éventuelles manipulations douteuses.
Les condensateurs chimiques ont un sens de montage qu'il faut impérativement respecter (+ et –), sinon ils peuvent exploser à la moindre inversion.
Bien faire attention au montage des circuits intégrés, il y a un sens, renseigné sur le schéma d'implantation.
Les potentiomètres se montent directement sur la platine.
Les selfs ne sont pas difficiles à réaliser (voir photo). Il ne faudra pas oublier de dénuder les extrémités des fils émaillés après la réalisation des bobines, pour pouvoir les souder.
Attention à ce qu'il n'y ait pas de courtcircuit entre l'enroulement primaire et secondaire de L1. Et sur tout bien repérer le branchement des deux enroulements (voir schéma). La platine pourra être montée dans un petit boîtier, de matière quelconque. La fixation se faisant par les potentiomètres ou (et) les trous prévus. Ne pas oublier de relier l'entrée antenne à une prise coaxiale (J1), ainsi que la sortie BF au jack stéréo (attention à la position des fils de masse !). L'alimentation pourra se faire au moyen d'une petite pile de 9 volts avec son clip de branchement. On peut également, pour plus d'autonomie, brancher en série deux piles de lampe de poche de 4,5 volts. Libre à chacun d'alimenter selon ses préférences.

Réglages
Pour faire fonctionner le récepteur, il faudra bien sûr une antenne. Pour les premiers essais, un fil gainé de 0,75 mm carré (facilement trouvable dans les grandes surfaces) tendu, long de 4 à 5 mètres, pourra déjà faire l'affaire, même si l'ensemble n'est pas très adapté au point de vue impédance.
Il est évident qu'une antenne plus longue donnera de meilleurs résultats, surtout si elle est accordée sur la gamme de fréquences à recevoir (fil de 10 mètres par exemple). Si le montage a été correctement réalisé, le récepteur doit fonctionner dès la première mise sous tension. Il peut être réglé sans appareil de mesure. Mais avant tout, il faut bien revérifier l'implantation de tous les composants, on ne le répétera jamais assez. Les circuits intégrés IC1 et IC2 auront été placés sur leurs supports en dernier, en faisant bien attention à leur sens de placement.
Les réglages se feront de préférence de jour, quand le trafic radioamateur est très intense sur cette bande. Eviter la nuit pour ces premiers essais.
Brancher l'antenne au récepteur. Le fil tendu pourra être muni à son extrémité, qu'on n'oubliera pas de dénuder, d'une fiche banane mâle. Celle-ci s'enfiche d'ailleurs très bien dans la prise coaxiale SO239. Par la suite, et pour de meilleurs résultats, on pourra toujours brancher une antenne digne de ce nom, avec une descente en câble coaxial muni de son connecteur adéquat.
Brancher le casque ou le hautparleur dans le jack stéréo, et mettre sous tension.
Placer CV1 à moitié de sa capacité. Puis P1 et Pot1 à fond dans le sens des aiguilles d'une montre. Pot2 et Pot3 seront placés à mi-course. Régler très doucement CV2 avec un tournevis isolé jusqu'à entendre une ou plusieurs stations radioamateur en phonie ou en morse. Puis régler CV1 au maximum de réception de ces stations. Si la réception est trop forte, ou perturbée par une station radiodiffusion qu'on entend sur toute la plage de réception, il faut diminuer le gain avec Pot1. Votre récepteur est prêt pour les premières écoutes. Avec Pot2 vous recherchez les stations à écouter, et avec Pot3 vous disposez d'un réglage fin permettant de se régler sans effort. Le réglage "pifométrique" est terminé et pourra convenir à tout débutant sans moyens de mesures.
Si on veut étaler toute la bande, et seulement la bande sur toute la course de Pot2, il faut disposer d'un générateur HF ou d'un récepteur de trafic. Le débutant peut alors se rendre dans un club radioamateur (il y en a en général dans toutes les régions) et se faire aider.
La procédure de réglage est alors très simple et très précise. Il suffit de raccorder l'entrée antenne au générateur, de régler ce dernier sur 50 microvolts de sortie. Placer Pot2 à fond dans le sens des aiguilles d'une montre, le générateur sur 7 100 kilohertz et chercher le signal avec CV2.
Puis Pot2 dans le sens contraire, le générateur sur 7 000 kilohertz, chercher le signal avec P1. Le générateur sur 7,050 kHz, régler CV1 au maximum de signal. Votre récepteur est maintenant parfaitement réglé. S'il n'y a pas de générateur et que vous pouvez accéder à un récepteur de trafic, les réglages seront tout aussi simples. Raccorder ensemble les deux entrées antenne des deux récepteurs. Procéder comme ci-dessus, sauf que cette fois-ci vous entendrez le signal de l'oscillateur local de votre petit récepteur dans le récepteur de trafic réglé sur les fréquences nommées plus haut.
Votre petit récepteur est maintenant terminé, et il vous permettra de vous familiariser avec le monde radioamateur, tout en ayant appris à le réaliser de A à Z.
En espérant qu'il serve de tremplin pour des réalisations futures et pourquoi pas qu'il aide à susciter des vocations.

Liste des composants
R7 : .......10 ½
R5 : .......100 ½
R2 : .......1,5 k½
R1 : .......10 k½
R3 : .......10 k½
R4 : .......10 k½
R6 : .......10 k½
Toutes les résistances sont des 1/4 de watt
C1 : .......47 pF
C8 : .......56 pF céramique coef. de température nul
C5 : .......100 pF
C6 : .......100 pF
C9 : .......150 pF céramique coef. de température nul ou polystyrène
C2 : ...... 220 pF
C7 : ...... 1 nF
C3 : ...... 1 nF
C17 : .... 10 nF
C11 : .... 47 nF
C14 : .... 47 nF
C10 : .... 100 nF
C12 : .... 100 nF
C13 : .... 100 nF
C18 : .... 100 nF
C4 : ...... 220 nF
C16 : .... 10 μF
C19 : .... 47 μF
C15 : .... 100 μF / 25 volts
CV1 : .... 60 pF ajustable
CV2 : .... 60 pF ajustable
IC1 : ..... NE612
IC2 : ..... LM386
IC3 : ..... 78L05
D1 : ...... BB909A
D2 : ...... 1N4001
P1 : ....... 22 k½ ajustable à plat
Pot1 : .... 1 k½ linéaire (gain)
Pot2 : .... 10 k ½ linéaire (fréquence)
Pot3 : .... 500 ½ (réglage fin)
L1 : ....... 22 spires fil émaillé 0,5 mm sur tore T37-2 + 4 spires même fil bobiné par-dessus les 22 spires
L2 : ....... 22 spires même fil
J1 : ....... embase coaxiale SO239 ou autre
J2 : ....... mini jack stéréo femelle pour châssis
2 .......... supports pour circuits intégrés DIL8
1 .......... clip pour branchement pile
1 .......... interrupteur simple